France
Histoire de France
Avant le Moyen Age
L’histoire française est une longue histoire. Les découvertes archéologiques suggèrent que depuis deux millions d’années, la France fut peuplée. Les Gaulois sont considérés comme les ancêtres des Français. Au milieu du premier siècle av.J.-C., Rome avait conquis la Gaule du sud-est. Le pouvoir impérial romain lui céda des territoires puis disparaut en 476.
A la chute de l’Empire romain, la Gaule connut de nouvelles invasions. Vers 500, deux siècles de violence avaient presque totalement effacé la civilisation gallo-romaine. Le roi des Francs Clovis (482-511) réussit à unifier la Gaule sous ses ordres pour fonder une dynastie appelée Mérovingienne qui a duré deux siecles et demi.
En 843, trois royaumes apparaissent : le royaume de France; le royaume d’Allemagne et le royaume de Lotharingie. Charles le Chauve est le premier roi de France.
Le Moyen Âge
Comme la plus grande partie de l’Europe, après la disparition de l’Empire romain, la France voit s’établir peu à peu une nouvelle organisation de la société : la féodalité, qui coïncide avec la longue période appelée Moyen Âge.
L'histoire de la France au Moyen Âge se caractérise par plusieurs périodes et événements marquants durant dix siècles : de Clovis à Charles VIII, en passant par la fin de la Gaule romaine, la guerre de Cent Ans, l'unification de la Gaule qui, au terme d'une longue genèse, deviendra un État spécifique, le Royaume de France. Celui-ci apportera l'essor du christianisme, des campagnes, de la population française, la renaissance urbaine accompagnée par l'apparition et l'affirmation des universités, la formation de la langue française et le développement du commerce (foires et marchés).
En 987, le duc des Francs Hugues Capet est élu roi. Son règne est marqué par la faiblesse du pouvoir royal face aux grands seigneurs. Capet n'intervient jamais au sud du royaume. Son autorité est limitée au domaine royal, et à ses vassaux sur lesquels il exerce un pouvoir direct. Pour s'imposer face aux grands féodaux, Hugues Capet et ses successeurs disposent de plusieurs atouts. Enfin, en affirmant le caractère sacré de la monarchie, les Capétiens affermissent leur pouvoir. La lignée des Capétiens directs se termine par le règne successif des trois fils de Philippe IV qui meurent sans héritier mâle.
En deux siècles, la France a fait d’immenses progrès, en particulier grâce à l’action de grands souverains capétiens. Quand meurt Philippe le Bel (1314), les cadres politiques et financiers du royaume apparaissent beaucoup plus solides qu’un siècle et demi plus tôt. Mais alors s’annoncent des temps plus difficiles. Le XIVè siècle est une période de difficultés économiques, de guerres sans fin et de peste.
A la fin du XIIIe siècle, on assiste en France à un retournement de conjoncture. Il n'y a plus de terres à défricher. La production agricole stagne alors que la population continue à augmenter. L'épuisement de mines d'or et d'argent freine le développement de la monnaie et par là même des échanges commerciaux.
Du début du XIVe siècle à la fin du XVe, l'Europe entière connaît un petit âge glaciaire, les hivers sont plus longs et plus froids, les étés plus frais et plus humides font pourrir les récoltes sur pied. Dans les années 1315-1317, le mauvais temps entraîne des récoltes insuffisantes. Le prix des céréales augmente entraînant la famine avec une surmortalité des plus pauvres. Les famines persistent jusqu'à la fin du XVe siècle. À partir de 1348, la peste qui avait déjà ravagé la France dans l'Antiquité et le haut Moyen Âge, fait un retour en force provoquant la mort de presque un tiers de la population française. Les crises économiques qui en résultent entraînent des troubles politiques et sociaux accentués par la faiblesse de certains rois pendant la guerre de Cent Ans.
La guerre de Cent Ans oppose la France et l'Angleterre de 1337 à 1453. Elle compte 55 années de trêve pour 61 années de combats. Les Anglais bénéficient de la supériorité tactique de leur armée (et particulièrement de leurs archers). Ils infligent à la chevalerie française pourtant très supérieure en nombre, deux cuisantes défaites à Crécy en 1346 et Poitiers, bataille durant laquelle le roi de France, Jean II le Bon est fait prisonnier. Ces désastres, payés d’abandons territoriaux, donnent aux Anglais de grands avantages temporaires. Mais la France, malgré les difficultés, est victorieuse, en particulier grâce à Jeanne d’Arc, à partir de 1429. Après la bataille de Castillon (1453) gagnée par les Français, les Anglais sont chassés du territoire français où ils ne gardent plus que Calais (jusqu’en 1558).
Évolutions et bouleversements du XVIe siècle
De la fin du XVe siècle à la fin de la première moitié du XVIe siècle, la politique extérieure française est largement dominée par les guerres d'Italie. Les Valois veulent faire valoir les droits hérités de leurs ancêtres sur le royaume de Naples, et le duché de Milan. En 60 ans, ils conquièrent et perdent quatre fois Naples, six fois le duché de Milan. Finalement, ils abandonnent toute ambition en Italie.
À partir de 1521, la France entame une guerre longue et difficile. Celle-ci commence par le désastre de Pavie en février 1525. François Ier, imprégné des valeurs chevaleresques refuse de reculer et est fait prisonnier. Il est contraint de signer le traité de Madrid en 1526, qui ampute la France d'un tiers de son territoire mais reprend la guerre aussitôt libéré. En 1529, il doit abandonner la suzeraineté de la Flandre et de l'Artois, deux possessions de Charles Quint. Ce dernier renonce à revendiquer la Bourgogne. C'est sous le règne de François Ier que l'Auvergne rejoint le domaine royal. En 1559, le traité du Cateau-Cambrésis signe enfin la paix entre la France et l'Espagne.
Les règnes des trois fils d'Henri II, François II (1559-1560), Charles IX (1560-1574) et Henri III (1574-1589) sont marqués par les guerres de religion entre protestants et catholiques. La Réforme s'est progressivement répandue en France à partir de 1520, au point qu'en 1562, date du début des huit guerres de religion, un dixième de la population était devenue protestante. La guerre civile est une grande menace pour l'unité territoriale. Les protestants et les ligueurs font des promesses aux souverains étrangers pour obtenir leur aide. Les princes catholiques sont tout puissants dans les régions dont ils ont obtenu le gouvernement comme les Guise en Bourgogne, les Montmorency en Languedoc. L'édit de Beaulieu de 1576 permet aux protestants de célébrer leur culte publiquement partout sauf à Paris.
Le trône, ne possédant plus d'héritier dans la branche des Valois, passe alors à une branche cadette, les Bourbons, en la personne d'Henri IV, auparavant roi de Navarre. Mais celui-ci étant protestant, il n'est pas reconnu légitime. Il lui faut reconquérir son royaume et se convertir au catholicisme, ce qu'il fait en 1593. Une fois son pouvoir consolidé, Henri IV met un terme aux Guerres de religion en promulguant l'édit de Nantes de 1598. Aidé de son ministre Sully, Henri IV tâche de remettre sur pied le royaume durement éprouvé par les guerres de religion. Lorsque Henri IV est assassiné par Ravaillac, un catholique fanatique en 1610, il lègue à son fils Louis XIII un royaume considérablement renforcé.
L'âge classique : du XVIIe au XVIIIe siècle
Aux XVIe et XVIIe siècle, la théorie de la monarchie absolue prend de l'ampleur. Louis XIV a quatre ans et demi quand son père meurt en 1643. Sa mère Anne d'Autriche assure la régence avec le cardinal Mazarin. À la mort de Mazarin, en 1661, Louis XIV déclare qu’il gouvernera désormais seul, c’est-à-dire sans premier ministre. Il réclame de ses secrétaires d'État une stricte obéissance et leur interdit de décider sans lui. Pour être sûr d'être obéi de ses ministres, il les choisit parmi la bourgeoisie comme Colbert ou Le Tellier. Le règne de Louis XIV marque une centralisation extrême du pouvoir royal. Louis XIV pense que la guerre est la vocation naturelle d'un roi. La guerre de Dévolution (1667-1668) lui permet de conquérir de nouvelles places fortes au nord de la France parmi lesquelles Dunkerque, Lille et Douai. Le traité de Nimègue de 1678 mettent fin à la guerre de Hollande.
Le siècle des Lumières
Louis XV règne de 1715 à 1774. N'ayant que 5 ans à la mort de son arrière-grand-père, Louis XIV, le pouvoir est confié à un conseil de régence dirigé par le duc d'Orléans. Un des pouvoirs autonomes muselés par Louis XIV retrouve ainsi un pouvoir de contestation de la monarchie dont il se servira tout au long du XVIIIe siècle. Les marchands de produits coloniaux, la monarchie et les trafiquants d’esclaves font d’éclatantes fortunes et les colons importent des produits manufacturés de France. Quand le régent meurt en 1723, Louis XV règne personnellement. Jusqu'en 1743, il s'appuie sur le premier ministre, Fleury, son ancien précepteur en qui il a toute confiance.
Sous son règne, la France s'agrandit. En 1735, la Lorraine, principauté souveraine, plusieurs fois occupée par la France, est donnée à Stanislas Leszczyński chassé du trône de Pologne par les Russes et les Autrichiens, et beau-père de Louis XV. À sa mort en 1766, elle entre dans le domaine royal. La Corse est cédée par la République de Gênes en 1768.
Le règne de Louis XV est très brillant sur le plan culturel, et parallèlement, les Lumières apparaissent sous l’influence des Philosophes: Voltaire, Rousseau, Montesquieu, Diderot et D'Alembert.
Le plus grand problème de l'État est alors le déficit budgétaire chronique qui conduit à rendre le roi dépendant des financiers et des manieurs d'argent. S'opposant à toute tentative de réformes du royaume, elle contribue à la crise de la monarchie absolue sous le règne de Louis XVI. Sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI, est entreprise une politique de simplification et de régularisation des frontières. En 1789, il n'existe plus que trois enclaves étrangères en territoire français, Avignon et le Comtat qui appartiennent au pape, la principauté de Montbéliard et la République de Mulhouse.
1789 est une année riche en événements. Le 14 juillet 1789, la Révolution française éclate : les Parisiens exaspérés par la crise économique et l'arrivée de troupes autour de Paris prennent d'assaut la Bastille. Cet événement est à l'origine de deux symboles de la République française actuelle, la fête nationale et le drapeau tricolore. Le 10 août 1792, l'invasion du territoire national a pour conséquence la chute de la monarchie, et la proclamation de la République, le 22 septembre 1792. En politique, les révolutionnaires ont adopté les principes mis en avant par Montesquieu et Rousseau : séparation des pouvoirs et souveraineté populaire.
Le XIXesiècle
En 1804, les Français acceptent par plébiscite que Napoléon Bonaparte devienne empereur héréditaire sous le nom de Napoléon Ier. Sous Napoléon Bonaparte, la France est presque sans arrêt en guerre. Mais il s'avance de manière trop imprudente jusqu'à Moscou et doit effectuer une retraite en subissant les rigueurs de l'hiver et les assauts des troupes et des partisans russes. Il perd 90 % de ses effectifs.
Le désastre de la campagne de Russie en 1812-1813 précipite la fin du Premier Empire. En 1814, la France est envahie. Napoléon abdique en avril. Le frère du roi Louis XVI, le comte de Provence devient roi sous le nom de Louis XVIII. La France garde ses frontières de 1792. Mais en 1815, Napoléon Ier s'enfuit de l'île d'Elbe et revient au pouvoir à partir du 20 mars jusqu'au 18 juin 1815, date à laquelle il est définitivement vaincu à Waterloo et envoyé en exil dans l'Atlantique Sud, sur l'île de Sainte-Hélène.
De la Restauration (1814-1830) à la Monarchie de juillet (1830-1848)
La Restauration est la période allant de la chute du Premier Empire le 6 avril 1814 à la Révolution de 1830. Les Bourbons reviennent au pouvoir lors d'une période appelée Restauration qui débute le 6 avril 1814. La Restauration, qui semble bien partie malgré quelques obstacles, est abrégée par le retour de Napoléon en mars 1815, qui oblige Louis XVIII à fuir à Gand. Napoléon reprend le pouvoir pour une période de cent jours qui va durer jusqu'à la défaite de Waterloo du 18 juin 1815, laquelle réinstalle Louis XVIII sur le trône.
Deuxième République (1848-1852) et Second Empire (1852-1870)
Le 22 février 1848, le pouvoir interdit la tenue d'un banquet. Ceci entraîne des manifestations qui se poursuivent le lendemain. Quand la nouvelle de cette fusillade est connue, tout le Paris populaire s'embrase. Le roi abdique le lendemain. Les insurgés ont retenu la leçon de 1830. Ils exigent que des républicains siègent au gouvernement provisoire. Celui-ci proclame la République le soir même. La seconde République commence.
Au début de l'année 1851, Louis Napoléon Bonaparte demande une révision de la constitution pour lui permettre de se représenter dès la fin de son mandat. Devant le refus de l'Assemblée Nationale, il exécute son fameux coup d'État du 2 décembre 1851, qu'il entérine par un référendum. Le 2 décembre est en effet une date fétiche pour les Bonaparte : Napoléon Ier a été couronné un 2 décembre et l'année suivante il a remporté l'éclatante victoire d'Austerlitz le 2 décembre 1805. La seconde République finit par un régime autoritaire.
Après un nouveau plébiscite, il est proclamé empereur sous le nom de Napoléon III et met en place un régime autoritaire. Le 19 juillet 1870, à la suite de la publication de la dépêche d'Ems, la France déclare la guerre à la Prusse. Le Second Empire ne peut opposer que 265 000 hommes aux 500 000 Prussiens et alliés allemands. La guerre tourne rapidement au désastre. Le 6 août, l'Alsace est prise. Napoléon capitule à Sedan le 2 septembre 1870. À cette annonce, les Parisiens proclament la République le 4 septembre 1870. Encore une fois le régime impérial ne survit pas à la défaite.
La Troisième République et la Commune de Paris (de 1870 à 1940)
La République naît dans des conditions difficiles. Le gouvernement provisoire décide de continuer la guerre. Le 28 janvier 1871, le gouvernement doit se résoudre à signer l'armistice. Les Allemands laissent se dérouler des élections. Thiers, ancien premier ministre sous Louis-Philippe est nommé chef du pouvoir exécutif en attendant que l'assemblée statue sur la nature du régime et son organisation.
Les Parisiens qui ont vaillamment résisté pendant le siège de Paris sont scandalisés par l'armistice et les conditions imposées par la Prusse. Ils se méfient d'une assemblée monarchiste qui par peur des périls révolutionnaires préfère s'installer à Versailles plutôt que dans la capitale. Le 18 mars 1871 Thiers ordonne de désarmer les Parisiens. Cette annonce déclenche une émeute. Thiers se retire de la capitale et décide de la reprendre par la force.
À Paris, le comité central des gardes nationaux décide de l'élection d'un conseil municipal. La Commune de Paris se met en place à partir du 26 mars 1871. Les principaux acteurs de la Commune de Paris viennent d'horizons différents. Ils prennent des mesures radicales pour soulager la misère populaire : réquisition des logements, instruction gratuite, laïque et obligatoire. La Commune (ne) dure (que) 70 jours. Le 21 mai 1871, les troupes du gouvernement surnommées les Versaillais par les communards investissent Paris. Les révoltés mènent un combat désespéré. Après l'exécution de l'archevêque de Paris par les communards, la répression tourne au bain de sang. Entre 20 000 et 30 000 communards sont exécutés en une semaine.
Du XXe siècle à nos jours
La bataille de Verdun
La Grande Guerre est un élément pivot de l'histoire de France. Le XXe siècle émerge de ce conflit hors normes qui voit la victoire des Alliés sur les forces des empires centraux. Du 21 février au 19 décembre 1916, la bataille de Verdun,une bataille de la Première Guerre mondiale, eut lieu près de Verdun en France, opposant les armées française et allemande. L'immobilité du front, malgré les moyens engagés, est due à l'absence de moteur : en 1940, soumise au feu motorisé des panzers, Verdun tombera en 24 heures.
La guerre d’Algérie
La guerre d’Algérie se déroule de 1954 à 1962 principalement sur le territoire des départements français d'Algérie, avec également des répercussions en France métropolitaine. Elle oppose l'État français à des indépendantistes algériens, principalement réunis sous la bannière du Front de libération nationale (FLN). Cette guerre s'achève à la fois sur la proclamation de l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962 lors d'une allocution télévisée du général de Gaulle.
Quatrième République (1946-1958) et Cinquième République (depuis 1958)
Outre la réforme financière de 1958, la France bénéficie des « Trente Glorieuses » et de la croissance amorcée sous la IVe République les structures économiques sont modernisées, le niveau de vie s'accroît. Mais la croissance profite inégalement à tous, et un certain désenchantement apparaît face au blocage de la société. En 1946, le gouvernement provisoire cède la place à la Quatrième République, instaurée par une nouvelle constitution approuvée par référendum.
La Ve République est le régime républicain en vigueur en France depuis le 5 octobre 1958, régi par la Constitution de 1958 et accorde un pouvoir plus important que la Quatrième au président de la République. Il est ainsi conféré à ce dernier le pouvoir exécutif, comme le général de Gaulle en avait déjà exprimé le souhait lors de la rédaction de la Constitution de la IVe République.
Jusqu'en 2002, la durée du mandat présidentiel était de 7 ans. Depuis, conformément à la réforme constitutionnelle précédemment adoptée en 2000, le président est élu pour 5 ans : un quinquennat.
La Ve République est un régime parlementaire au pouvoir présidentiel fort, au sens où le pouvoir exécutif collabore avec le pouvoir législatif dans le cadre d'un système de séparation souple des pouvoirs. À la différence du régime présidentiel où les deux pouvoirs sont strictement séparés, en France, chaque pouvoir dispose sur l'autre d'un moyen de pression: l'Assemblée nationale peut renverser le gouvernement (l'unique cas étant celui du premier gouvernement Georges Pompidou le 5 octobre 1962 à la suite du vote d'une motion de censure); le président de la République peut dissoudre l'Assemblée nationale, après consultation du premier ministre et du président de chacune des deux assemblées.
Les présidents de la Ve République
- René Coty : 4 octobre 1958 - 8 janvier 1959.
- Charles de Gaulle : 8 janvier 1959 – 28 avril 1969. Il démissionne suite à l'échec du référendum du 27 avril 1969.
- Alain Poher, par intérim : 28 avril 1969 - 20 juin 1969.
- Georges Pompidou : 15 juin 1969 - 2 avril 1974. Il est élu avec 58,21 % des suffrages exprimés.
- Alain Poher, nouvel intérim : 3 avril 1974 - 27 mai 1974, suite à la mort de Pompidou.
- Valéry Giscard d'Estaing : 19 mai 1974 - 21 mai 1981. Il est élu au second tour avec 50,81 % des suffrages exprimés.
- François Mitterrand : 21 mai 1981 - 17 mai 1995. Il obtient 51,75 % des suffrages exprimés au second tour de l'élection du 10 mai 1981. Il est réélu le 8 mai 1988 avec 54,01 % des suffrages exprimés. Il est le premier président à avoir été élu deux fois au suffrage universel direct.
- Jacques Chirac : 17 mai 1995 - 16 mai 2007. Il est élu avec 52,63 % des suffrages exprimés en 1995. Il est réélu le 5 mai 2002 avec 82 % des suffrages exprimés.
- Nicolas Sarkozy : président depuis le 16 mai 2007. Il obtient 53,06 % des suffrages exprimés.
Sources :
France, Ministère des Affaires étrangères et européennes, 2008
Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_France